Mouches à saumon

La connaissance des mouches à saumon atlantique dans le temps et l’espace est un aspect passionnant pour une tentative de compréhension de la réaction d’un saumon face à une mouche « leurre ». Nous présenterons les différentes conceptions de montage des mouches à saumon sous un aspect historique et géographique, quant à leur répartition dans le monde, et nous nous attacherons plus particulièrement à montrer l’évolution des matériaux utilisés pour leur confection, avec le souci de rendre à « césar ce qui lui appartient ». C’est-à-dire, de faire en sorte d’attribuer du mieux possible la paternité d’une mouche à son véritable auteur et d’expliquer les raisons et les circonstances de sa création justifiant qu’une mouche à saumon porte le « nom » qui sert à la désigner. Toutes ces explications sur les mouches à saumon sont bien sûr développées lors de mes stages de montage de mouches à saumon et mes stages de Spey casting.


Les mouches de l’ère ou de l’époque Victorienne dans les îles britanniques (1840-1890) et à l’étranger (notamment au Québec de 1970 à nos jours) :

1°) Les mouches dites « Victoriennes » : Pour faire simple et se limiter à l’essentiel, on peut dire qu’il est admis que l’Irlande est le berceau des mouches à saumons « Gaudy » (feathers wing), c’est-à-dire des mouches « criardes, voyantes, flamboyantes » à ailes en plumes. C’est l’irlandais William Blacker (1814-1857) qui émigra à Londres vers 1840 et créa une boutique pour la pêche du saumon à la mouche et le montage des mouches. Son talent le rendit rapidement très populaire et sa notoriété fut à son apogée avec la publication d’un ouvrage de référence : « The Art of Fly-making », 1855. On considère qu’il est vraisemblablement le père de l’explosion de la popularité des mouches « Saumons Feathers Wing Gaudy ». Le développement du chemin de fer a accentué la diffusion des mouches « Gaudy » a travers toute l’écosse au point de supplanter les modèles rustiques, plus anciens, en quelques années. De plus, la puissance coloniale de l’Angleterre, sous l’ère Victorienne, lui a permis d’avoir un choix de matériaux des plus fantastique avec une grande variété de plumes d’oiseaux exotiques en provenance de ses colonies. Si bien qu’à la fin du XIXième siècle, les boîtes des pêcheurs de saumons étaient garnies de mouches de toutes les couleurs et celles-ci constituaient de véritables oeuvres d’art.

Parmi celles-ci, la Thunder and Lightning (Tonnerre et éclairs) fut une des mouches à saumon « Gaudy » des plus célèbres qui fut inventée par James Wright, monteur à Sprouston sur la Tweed, vers les années 1850. L’originalité de cette mouche réside dans le contraste formé par le corps en soie noir et son cerclage or, avec le hackle de corps orange et le bleu de geai de la gorge ainsi que la simple aile de mallard et les joues en coq de jungle. C’est avec une Thunder & Lightning, qu’en 1887, Alexander Grant captura sur la rivière Garry, en septembre, un gigantesque saumon de 55 lbs avec sa célèbre canne « Grant Vibration ».

2°) Les mouches dites « de la Spey et de la Dee » : Dans les Highlands d’Ecosse, bien avant que les mouches « Gaudy » fassent leur apparition, les pêcheurs de saumons, souvent de pauvres paysans servant de guide (ghillie) pour des pêcheurs plus fortunés, fabriquaient des mouches à saumons avec les matériaux dont ils disposaient dans leur environnement : des longues plumes fines de héron ramassées au bord de le rivière et des longues plumes souples de coq ou de chapon de la basse-cour entourant leur modeste chaumière servaient d’ailes couchées à plat sur le corps. Les corps de ces mouches étaient composés de matériaux simples : laine, soie, bourre de toute sorte de poils, le tout maintenu par un cerclage de fil (tinsel) qui avait plus pour fonction d’assurer le maintien des matériaux sur la hampe de l’hameçon que de servir d’ornement clinquant. Bref, ces mouches à ailes en plumes (Feathers Wing) possédaient des couleurs brunes ou grises, donc plus ternes que les mouches « Gaudy » et leur conception de montage étaient également moins compliquée que ces dernières. Il n’en demeure pas moins que la beauté de ces mouches rustiques réside précisément dans la simplicité de leur création. L’ouvrage de référence qui traite des mouches dites « de la Spey et de la Dee » est d’Arthur Edward Knox (1808-1886) : Autumns on the Spey, 1872.

Vers la fin du XXième siècle et en ce début de XXIième siècle, au Québec, les mouches dites Victoriennes ont été utilisées par Richard Adams, un guide de pêche légendaire de la rivière Matapédia, qui les affectionnait. Et il en est encore de même pour les mouches dites  » de la Spey ou de la Dee » qui, en Gaspésie, ont connu une véritable renaissance et connaissent aujourd’hui un véritable engouement avec des adaptations liées aux matériaux contemporains. Comme quoi, en matière de pêche, on n’invente peu en définitive et tout est un éternel recommencement évolutif !


Les mouches traditionnelles ou classiques étrangères (1940) :

Dans le courant du XXième siècle, les monteurs de mouches à saumon ont cherché à épurer le dressage des mouches en substituant les ailles en poils aux ailes en plumes. Nous en avons un premier exemple ci-dessous avec un dressage encore assez « figuratif » de la Thunder & Lightning avec une aile montée en poil au dessus de l’hameçon double et un second exemple de la même mouche avec un dressage totalement « abstrait » : la Willie Gunn.

La Willie Gunn a été conçue pour imiter la Thunder and Lightning en version avec des poils pour l’aile à la place de plumes d’oiseaux. L’origine de sa conception est due à un officier de la RAF, « Dusty » Miller qui avait fabriqué des modèles pour un pêcheur de saumon écossais, Rob Wilson, lui-même vendeur d’articles de pêche. A la fin de années 1940, leur but était de développer des mouches à saumon dont les ailes seraient fabriquées avec des poils plutôt qu’avec des plumes. Passant dans la boutique de Rob Wilson, William Gunn qui devait pêcher sur la rivière Brora a flashé sur cette mouche et a souhaité l’utiliser. Rob Wilson lui a dit qu’il allait l’avoir et que cette mouche serait même baptisée par son nom : « Willie Gunn » pour William Gunn (né dans le Sutherland le 14 mars 1909 et décédé à Inverness le 6 mars 1996). Aujourd’hui, cette mouche a acquis une renommée mondiale.

Juste quelques mots d’histoire à propos de la Collie Dog (appelée parfois Colley Dog) et de la Sunray Shadow : la première daterait de la fin du XVIII ième siècle ou de la moitié du XIX ième siècle et est d’origine écossaise ; elle était liée à la simple utilisation de poils noirs de chien Border Collie monté sur un hameçon simple. La seconde date de la moitié du XX ième siècle et est d’origine norvégienne et a été conçue par Ray Brooks avec du poil de queue d’écureuil blanc (la sous aile peut-être aussi réalisée avec du bucktail blanc), du poil noir de singe Colobe tiré d’un tapis (grande aile aujourd’hui remplacée par du poil de chèvre noir) et quelques herls de paon (et fibres de Krystal Flash pour la sur aile), le tout monté sur un tube en plastique. Ces grandes mouches sont censées imiter des civelles, anguillons, lamproies de Planer ou « chatouilles ». Au reste, ces mouches appartiennent à la même famille qu’un streamer d’origine anglaise : l' »Elver » (traduction en anglais de « civelle »). Ce streamer fut ensuite adapté par un américain, J. Hubert, qui pêcha surtout en Islande et qui transforma ce streamer en mouche à saumon avec une grande aile montée sur de petits hameçons doubles : l’Elver Sunray Shadow. (Cliquez sur le lien précédent pour voir une photo de mouches à saumon Elver Sunray Shadow sur ma page « stage montage mouche »).

Anecdotes quant aux noms des mouches issus de chiens illustres : deux exemples pour illustrer cette rubrique de mouches à « Hairs Wing » (Ailes en poils). Le premier concerne la mouche Garry Dog (tonalité jaune/rouge). Lors de la visite d’un ministre dans une boutique de matériel de pêche et de montage de mouche sur la Tweed en 1920, ce dernier donna au monteur du poil de la queue de son chien, un Golden Retriever, nommé Garry, pour la confection de l’aile de sa mouche. La Garry Dog était née ! Le second exemple concerne la mouche Black Tosh. C’est l’une des premières mouches-tubes en poils inventées par E. Ritchie, ghillie à Delfur, sur la Spey. Ritchie préleva des poils à son chien, Tosh, pour monter la mouche et la baptisa en conséquence.

Enfin, puisqu’on évoque encore les mouches tubes (tubes flies), signalons que Mme Winnie Morawski, qui confectionnait des mouches pour une fabrique située à Aberdeen, en Ecosse, vers le milieu des années 1940, utilisait des « Calamus » (la tige creuse à la base d’une plume) pour monter ses mouches  tube. Mais il revient à Alexander Wanless, célèbre pêcheur et auteur britannique, d’avoir exposé dans son livre (« The Angler And The Thread Line », 1932) le principe de l’utilisation d’une mouche tube avec une canne à lancer léger (spinning). L’originalité du recours à une mouche tube montée avec un petit triple est que le tube glisse sur le fil après la touche du saumon afin que celui-ci ne puisse pas se servir d’un effet de levier pour se décrocher, comme cela pourrait être le cas lorsque l’on utilise un hameçon avec une grande hampe.


Les mouches modernes ou contemporaines étrangères (1980 à nos jours) :

Alastair Gowans, voilà un grand Monsieur dont beaucoup de pêcheurs de saumon utilisent ses créations sans savoir véritablement le nom de celui qui les a inventées. Alastair est plus connu par son surnom d’Ally ; il a vécu une grande partie de sa vie dans les highlands écossais, mais a aussi enseigné aux Etats-Unis et au Canada et a fait des démonstrations pour la marque Thomas & Thomas. « Ally » est aussi écrivain, photographe, instructeur de pêche professionnel et guide en Ecosse. Sa renommée internationale, il la doit à l’invention de sa mouche crevette, l’Ally’s Shrimp, crée dans les années 1980 ; mouche qui a été élue « Mouche à saumon du Millénaire  » au Royaume-Uni et qui a reçue aussi de nombreuses autres distinctions.

Mais Ally s’est encore distingué par la suite avec l’invention d’une autre mouche peut-être encore plus emblématique : la Cascade. Cette mouche est née d’une discussion avec un grand pêcheur français, Jean-Luc Martin (Auteur du livre : Le saumon. Un objectif. Gerfaut, 2001) qui fut également guide en Ecosse. Jean-Luc ayant donné à Ally une boule de fibres de Krystal, ils ont décidé de construire une mouche avec les matériaux qu’Ally avait alors sous la main. Ally a ensuite mélangé des fibres de différentes couleurs, jaunes, oranges et noires avec des fibres de Krystal de deux nuances. La mouche obtenue semblait agréable et Ally la tenue bien haut pour que les personnes présentes puissent l’admirer et la voir par le dessous afin de lui suggérer un nom. Comme l’ensembles des fibres semblait former une « cascade » de couleurs sur l’hameçon, elle fut baptisée : Cascade. Une mouche de légende était née et la renommée que connaît actuellement cette mouche en Ecosse ou sur la péninsule de Kola en Russie n’est plus à démontrer.

La Snaelda, apparue dans les années 1980, est une mouche très utilisée en Islande. C’est un montage tube qui requiert un tube en laiton et elle est utilisée pour pêcher creux dans des eaux froides ou tendues afin d’aller chercher les poissons situés en profondeur. Ci-dessous, (à gauche) une fabrication personnelle de Mr Melville McDonald — l’ancien Chairman of the River Spey Angler’s Association — que j’ai rencontré lors de mon premier séjour en Ecosse sur la Spey à Wester Elchies et qui a eu la gentillesse de m’en offrir un exemplaire ; (à droite) un modèle vendu dans le commerce. Au sujet de la Snaelda, on peut déjà lire l’article de M. Vincent Lalu, paru dans le n° 93 de Pêches Sportives [octobre/novembre/décembre 2012], p. 36 : « Snaelda, la mouche qui fait tache ».La Red Francis ou Frances est également une mouche islandaise qui réussit aussi en Norvège, en Russie, en Ecosse ou au Québec. Elle est montée sur un tube en laiton ou d’une manière classique sur un hameçon double avec un corps chargé en laine, de sorte qu’une fois imbibée, la mouche devient naturellement lestée. Elle sera, comme la Snaelda, dotée de matériaux assez raides qui lui permettront d’obtenir beaucoup de vibrations. Sur la question, lire l’article de Jean-Marc Theusseret, paru dans le n° 105 de Pêches Sportives [octobre/novembre/décembre 2015], p. 30 à 33, au sujet « des mouches noyées qui vibrent ».


Les mouches traditionnelles (1940), modernes ou contemporaines françaises (1980 à nos jours) :

Nous mentionnerons comme mouches traditionnelles françaises des années 1940 et plus, la mouche Barbolle de Lucien Bonnenfant (L.B. n° 1) censée imiter une Barbolle ou Plécoptère, Perle, Mouche de pierre, Perlidae, Stonefly selon la définition du Dictionnaire des sciences animales. Elle sera montée sur un hameçon de 2 pour correspondre à la taille d’une grande perle de 4 cm environ. Pour son ami Paul Boyer, cette mouche constituait aussi une de ses mouches favorites : sa fétiche Boyer’s Stonefly. Guy-Noël Chaumont, ce franco-canadien qui était l’ami de Lucien Bonnenfant et de Paul Boyer, loue également les vertus de cette mouche dont la renommée a fait le tour du monde. Et dans le même ordre d’idée et utilisée à la même époque, nous citerons la « Mouche à Michel Duborgel » (p. 171 de l’ouvrage de l’ami Robert Menquet cité ci-dessous dans la Bibliographie) que Robert nous livre en hommage au « Grand Michel », cet « Homme merveilleux » qui lui avait appris à faire cette mouche.

Voici l’opinion d’Henri Pèthe (Ouvrage cité ci-dessous p. 302) au sujet de la barbolle, donnée à titre de prolepse : « Pourquoi imiter quelque chose qui se mange puisque les saumons ne se nourrissent pas en rivière, penserez-vous ? Je crois que cette affirmation n’a jamais été une certitude, et vous pouvez toujours pensez que les saumons qui prennent les barbolles vivantes en surface, le font pour s’amuser, par jeu. L’important, c’est qu’ils les prennent. »

Plus près de notre époque actuelle, il y a la « Manouche » de Robert Menquet créée en 1974 (p. 161 de l’ouvrage de l’ami Robert cité ci-dessous) : La parenté entre sa mouche et celle de son Maître Michel Duborgel existe pour le corps en ce qui concerne la couleur verte. Les deux mouches diffèrent cependant relativement à l’aile : celle de Michel Duborgel était réalisée avec du poil de blaireau, comme on en utilisait à la même époque pour la « Barbolle » de Lucien Bonnenfant, fabriquée aussi avec du poil de blaireau et du flanc de canard Mallard ; celle de Robert est réalisée avec du poil roux d’écureuil (poil plus souple que le blaireau) et également avec du flanc de canard Mallard. On notera au passage que l’aile de la « Barbole (version femelle) » d’Emmanuel Gladel (p. 36 et 37 de son ouvrage cité ci-dessous), créée dans les années 1980 pour imiter les grandes mouches de pierre qui étaient autrefois abondantes sur l’Allier, est réalisée aussi en poil d’écureuil gris et du flanc de canard Mallard. Les époques changent, mais les bonnes idées restent ! Enfin, pour rester dans les tonalités claires, on ne peut pas ne pas citer, l’emblématique mouche de l’Ellé, d’Henri Clerc (1905-2003), un Franc-Comtois qui a adopté la Bretagne pour le pire et surtout le meilleur : ses saumons !


Mes mouches à saumon et la manière de les dresser :

En premier lieu, il me semble qu’une demi-douzaine de mouches, dans des tailles différentes et appropriées, est suffisante pour faire face à la plupart des situations de pêche. En second lieu, la mouche doit posséder pour son aille et sa « collerette » trois sortes de matériaux (souple, mi-souple/raide et « raide » ou moins souple), placées au bon endroit sur l’hameçon pour être adaptées à la phase de traction, de dérive normale et de relâcher de la mouche, de sorte que la mouche soit « toujours » la plus vivante possible et donc pêchante. Pour le corps de la mouche, il s’agit d’agir, en autres choses, sur la profondeur de nage de celle-ci, soit en le vernissant, soit en le lestant légèrement. Bref, pour reprendre un conseil donné par un « vieux Maître » à l’ami Robert (p. 206 de son ouvrage cité ci-dessous) : « Peu, du beau, du bon à la bonne place ». Et faisant mien de ce sage aphorisme, j’ai tendance à adopter pour mes mouches personnelles l’école française, paysanne, rustique et « abstraite » des Bonnenfant, Duborgel, d’Henri Clerc (L’Ellé), de Robert Menquet ou d’Emmanuel Gladel pour les tonalités claires ; et, pour les tonalités foncées ou vives (noire, noire/bleue ou noire/jaune/orange), j’adopte principalement trois ou quatre très bons modèles écossais (une ou deux Spéciale Dee d’Hugh Falkus, une Sylver Stoat Tail ou Purée Vico de l’auvergnat Jean-François Dessalle, des Willie Gunn et Cascade), un norvégien (la Brook’s Sun Ray Shadow), deux islandais (la Snaelda et la Red Francis) et un d’inspiration finlandaise (baptisée la « Guirlande »), simples dans leur conception, mais qui ont fait leur preuve. Quand je parle de « Mes » mouches, cela signifie simplement celles que je fabrique en simplifiant un peu par commodité les modèles conçus par d’illustres monteurs ; je n’invente strictement rien ! L’essentiel pour moi étant d’avoir confiance en ma mouche, de la présenter à un saumon « mordeur » et d’avoir la satisfaction de prendre ledit saumon avec une mouche de ma fabrication ! Et pour ceux qui aiment les oeuvres d’art, je renvoie aux magnifiques créations du français Jean-Paul Dessaigne et du québécois Daniel Dufour : Grand Maître Monteur de Mouches ; tous les deux mondialement connus.


BIBLIOGRAPHIE relative aux ouvrages traitants du montage des mouches à saumon classés par ordre chronologique :

* Henri PETHE : Streamers et mouches à saumons, Paris, 1978.

* Paul C. MARRINER : Modern Atlantic Salmon Flies, Frank Amato Publications, Portland Oregon (USA), 1ière édition 1998, Gales End Press, 2nde édition 2011.

* Poul JORGENSEN : Salmon Flies : Their Character, Style and Dressing, Stackpole Books, 1ière édition 1978 et 2nde édition révisée en 1999 ; Mouches à saumon : Styles, matérieux et techniques de montage, Artemis, 2002.

* Emmanuel GLADEL : Mouches Passion Saumon, Cheminements, 2004.

* Robert MENQUET et Jean-Paul DESSAIGNE : Rêves de plumes et d’écailles, La Cheminante, 2015.

Un grand merci à un site de nos cousins québécois, réalisé par une équipe de « junkies » passionnés par le saumon atlantique, qui a fait le « job », notamment pour les données historiques en mentionnant des ouvrages anciens numérisés par les universités américaines et canadiennes et consultables en ligne : fabri-mouches.ca. L’honnêteté intellectuelle commande un tel hommage à cette équipe qui constitue l’élite de la pêche en Gaspésie ! Chapeaux bas Messieurs et encore merci pour votre sens du partage !!!