Pêche de la truite et de l’ombre en rivières

Le département de la Côte d’Or a cette particularité d’être situé sur plusieurs lignes de partage des eaux : sur la principale, au nord-ouest, la Seine s’écoule vers Paris (bassin versant Seine Atlantique) ; au sud-est, la Tille coule vers Marseille (bassin versant Rhône Méditerranée). Dans le Morvan, on retrouve aussi une autre ligne de partage des eaux : au nord-ouest la Cure dévale vers la Seine et la région parisienne : au sud-est, la Celle coure vers l’Arroux (rivière à migrateurs : alose, lamproie, anguille et saumon) qui rejoint la Loire en direction du département de la Loire-Atlantique. Dans cette diversité hydrographique, évoluent principalement, en tête de bassin, la truite fario et sur certains secteurs, l’ombre commun à rechercher notamment à l’occasion d’un stage de pêche à la mouche.

Tarifs des prestations par jour et par personne : 200 € si une personne), 150 € (si deux personnes), 130 € (si trois personnes), 120 € (si quatre personnes). Cliquez sur ce lien actif pour voir le contenu des stages.


Plusieurs techniques de pêche sont à la disposition du pêcheur sportif pour assouvir sa passion de la pêche de la truite vagabonde ou de l’ombre fantasque : les quatre fondamentales pour pêcher la truite sont la pêche au toc, la pêche à la mouche, la pêche à l’ultra-léger et la pêche au vairon.

1°) La pêche de la truite au toc est la technique qui permet de prendre le plus de poisson toutes tailles confondues, les petites et les grosses truites. Elle se pratique avec une canne à fil intérieur ou une canne anglaise et l’objectif du pêcheur est de faire dériver correctement un appât naturel dans la bonne veine d’eau. C’est une pêche très subtile qui nécessite de nombreuses années pour bien la maîtriser afin de ne pas laisser engamer profondément l’appât par le poisson et ainsi de le capturer sur le bord de la lèvre de sorte à ne pas blesser la truite désirée pour la relâcher ensuite. Tous ces éléments sont abordés lors d’un stage peche au toc.

2°) La pêche de la truite et de l’ombre à la mouche fouettée est la technique qui permet à un pêcheur de prendre le plus rapidement un nombre conséquent de poissons gobeurs (truite, ombre, chevaine, etc…) lorsque ceux-ci sont précisément attablés lors d’une éclosion ou une chute d’insectes, sous réserve que le pêcheur maîtrise les différents types de lancer et possède les bonnes mouches dans sa boîte. Là encore, il y a une fausse idée reçue : on a trop tendance à exagérer la difficulté d’apprentissage de la gestuelle de cette technique. Certes, il faut passer par une nécessaire phase d’initiation dispensée de préférence par un moniteur compétent lors d’un stage de pêche à la mouche pour acquérir un geste qui n’est pas naturel ; confirmer ses acquis par des exercices répétés seuls ou en compagnie d’un guide de pêche au bord de l’eau ; puis, se perfectionner pour des gestes beaucoup plus techniques lorsque l’on a déjà acquis de bonnes bases lors d’un stage de pêche à la mouche. Et enfin pour ceux qui le désirent, s’adonner à des pêches spécifiques comme la nymphe à la roulette, utilisée en compétition par l’équipe de France (nation qui est la plus titrée au monde pour la pêche à la mouche) et qui n’est ni plus ni moins que de la pêche au toc effectuée avec une canne à mouche, ou encore pratiquer la pêche de la truite en réservoirs et en float tube lorsque la pêche de la truite en rivières est fermée en début ou en fin de saison. Un stage de pêche à la mouche en réservoir et en float tube avec une canne Switch « truite » Trout Spey à deux mains de 11’3 # 2 ou # 4 est possible.

3°) La pêche de la truite à l’ultra-léger est la technique qui fait office de pêche électrique lorsqu’il s’agit de découvrir une rivière et d’en connaître la population de poissons (truite, chevaine, perche, etc…). C’est une pêche qui est complémentaire de la pêche à la mouche dans la mesure où elle permet de prospecter des petites rivières encombrées sous des voûtes d’arbres, là où précisément la pêche à la mouche serait trop fastidieuse ou impossible. Elle nécessite du matériel de bonne facture tant pour la canne qui doit être un véritable fleuret d’escrime, que pour le moulinet dont la vitesse de récupération doit être relativement importante. Le matériel et la gestuelle doivent effectivement être adaptés pour propulser de très petits leurres ou cuillères avec un nylon de faible diamètre. Tous ces éléments sont abordés lors d’un stage de pêche de la truite au lancer ultra-léger.

4°) La pêche de la truite au vairon manié est la technique qui permet de prendre les plus gros poissons. Je la pratique avec une canne à fil intérieur artisanale spécifique. Cette pêche est parfois considérée comme trop meurtrière lorsqu’elle est pratiquée par un pêcheur connaissant parfaitement sa rivière. Contrairement à une fausse idée répandue, elle n’abîme pas les poissons si on prend soin de les décrocher délicatement pour qu’ils retrouvent leur élément.

Bref, pour être un pêcheur complet pour pêcher la truite ou d’autres poissons, il faut maîtriser ces quatre techniques fondamentales qui permettent de pêcher toute l’année, quel que soit le type de rivières et les niveaux d’eau rencontrés, pour peu que l’on ait un sens aigu de l’observation et de la discrétion !