Le Parc Naturel Régional du Morvan, situé presque au cœur de la Bourgogne et majoritairement dans la Nièvre, a cette chance de posséder cinq grands lacs où il est possible de pêcher les carnassiers en bateau, motorisé électriquement : le lac de Pannecière, des Settons, du Crescent, de Saint-Agnan et de Chaumeçon. Leur population en carnassiers est composée de brochets, sandres, perches et même de silures.
Tarifs de base des prestations par jour et par personne : 210 € si une personne), 155 € (si deux personnes), 135 € (si trois personnes), 125 € (si quatre personnes). Cliquez sur ce lien actif pour voir le contenu des stages.
Lors d’un stage de pêche des carnassiers, je présente les différentes techniques utilisées selon le profil d’un lac, le poisson recherché, la saison, la température et la teinte de l’eau, le vent et les zones de calme, les heures de la journée et surtout l’humeur du poisson. C’est pourquoi le pêcheur sportif au lancer ou à la mouche devra sans cesse s’adapter pour trouver la bonne technique du moment et ne pas hésiter à en changer au cours d’une même journée. Globalement, il pourra prioritairement recourir au poisson mort manié, à la pêche aux leurres durs ou souples, à la pêche à la mouche avec un équipement Skagit Pike Spey ou Perch Spey et à des pêches plus spécifiques comme la pêche au « drop shot », à la « sondée », à la tirette ou à la verticale.
1)° La pêche des carnassiers au poisson mort manié est LA technique fondamentale que tout pêcheur de carnassiers se doit de connaître. En outre, elle est peu onéreuse. Et qui parle de pêche au mort manié ne saurait le faire sans évoquer la fameuse monture d’Albert Drachkovitch ou de Joel Parcel spécialement prévue à cet effet. En tant que Morvandiaux de souche, nous ne pouvions pas ne pas rendre hommage à l’un des plus célèbres pêcheurs de carnassiers au monde, résidant dans la Nièvre, et qui a mis au point précisément sur le lac de Pannecière une monture à l’efficacité jamais égalée. La pêche au mort manié avec une « Drachko », déclinée dans ses nombreuses combinaisons, permet de couvrir les situations les plus variées qu’un pêcheur de carnassier puisse rencontrer quel que soit le type de lac ou de rivière auquel il est confronté. Qui plus est, la maîtrise de cette technique sert de base au maniement de certains leurres durs ou souples. Ci-dessous, le premier brochet métré pour Christian à 65 ans et le premier brochet de sa vie de pêcheur pour Renat, à 15 ans : un métré !
2°) La pêche des carnassiers aux leurres durs et souples est présentée aujourd’hui comme une pêche plus moderne et qui ne nécessite précisément pas le fait d’avoir préalablement avec soi des poissons vivants ou congelés. On la présente comme une pêche sportive et technique, financièrement plus couteuse, nécessitant du matériel adapté selon la grosseur des leurres utilisés et les différentes couches d’eau à prospecter. Il est vrai aussi que cette pêche présente un côté ludique, surtout pour les jeunes, par la variété des couleurs utilisées pour chaque type de leurres et les différentes animations qu’ils nécessitent. Et il est encore non moins vrai que certains jours où les poissons réagiront avec agressivité, c’est cette technique qui sera plus productive que les pêches traditionnelles utilisant un poisson naturel. Mais la modernité a parfois ses sortilèges, car lorsque les poissons ont été pris avec des leurres bruiteurs et ont été ensuite relâchés, l’utilisation de ces mêmes leurres sur des poissons éduqués aura souvent un effet répulsif au lieu d’être attractif. Le recours aux vibrations de basse fréquence d’une mouche bien présentée pourra alors s’avérer redoutable pour débusquer un gros brochet !
3°) La pêche à la mouche du brochet est considérée à juste titre comme une pêche dynamique ; une invitation à tenter « le grand jeu ». Qu’il me suffise de citer Thierry Cloux, rédacteur en chef du Pêcheur de France, dans sa préface de l’ouvrage de Jacky Roehrig et Georges Paulin, Le Brochet à la Mouche, p. 9 : « J’ai eu la chance de pêcher de nombreuses espèces, mais l’attaque foudroyante d’un brochet sur un grand streamer reste dans ma vie de pêcheur un moment intense… ». Et que dire des sensations éprouvées lors des « rushs » de ce grand prédateur aux yeux terrifiants lorsque celui-ci passe le mètre !!! Voilà de quoi vous inciter à venir le taquiner lors d’un stage de pêche du brochet à la mouche avec un équipement Switch Pike Skagit et une canne Switch Pike de 11’4 # 8/9, « L’originale » Bourgognepeche . En cliquant sur François DELINE’s Blog, vous saurez pourquoi il peut être utile d’utiliser un équipement Switch Pike Skagit pour pêcher le BROCHET à la mouche avec de beaux streamers.
avec équipement Skagit
Voici la version finale de cette canne Switch Pike montée par mes soins avec 13 anneaux de corps surdimensionnés pour être utilisée avec des soies Skagit et qui a été baptisée par Corentin avec un brochet de 75 cm !
4°) La pêche au drop shot, à la tirette et à la verticale qui sont plus utilisées pour le sandre et la perche sont à l’inverse de la précédente toutes en finesse s’agissant de la gestuelle. Point n’est besoin de grandes gesticulations, des tirées subtiles ou des animations minimalistes suffisent pour déclencher les attaques de ces deux autres carnassiers bien présents dans les lacs du Morvan. Et les violentes secousses ressenties au bout de la canne procurent également de belles sensations et de grandes joies !
